Le chantier


Ladji Diabira 
L'emplacement du futur centre multifonctionnel Wagadu se situe dans le quartier Yaguiné à quelques centaines de mètres de l'entrée de la ville. Ce quartier en plein développement sera à terme le centre- ville.

Idéalement situé, le centre Wagadu s'étend sur une parcelle rectangulaire d'environ 3000m2. Cependant le challenge est de taille, crée un espace d'accueil, d'hébergement et un lieu adéquate à recevoir des événements culturels dans un "terrain vague" n'est pas mince affaire!!

Regarder bien le Wagadu va pousser ici!!


Notre souhait, créer un "oasis de fraîcheur" en utilisant au maximum les méthodes traditionnelles de constructions adaptés aux conditions climatiques du Sahel et bien sûr employer la main d'oeuvre et le savoir-faire de Bakel. En revanche nous ne pouvons échapper à l'emploi du ciment pour les fondations, les sous-bassement, les fosses et la structure de certains bâtiments.





Le chantier a donc débuté début 2013 avec la construction du mur d'enceinte..(assez imposant certes mais nécessaire pour la gestion du lieu).







Le puits a été foncé par Sidi Traoré et l'eau d'une excellente qualité jaillit à environ 6 mètres.










Toé, soudeur tollier et artiste nous à réaliser deux magnifiques portails qui ont été posé.






La deuxième phase de travaux à repris fin décembre 2013.
Après s'être entretenue sur les plans  du futur Wagadu avec l'équipe de maçons dirigé par Doudou Camara (chef maçon) et Lassana Niagané dit Vulcain Le Dieu de La Forge (chef ferrailleur), nous nous sommes fixé des objectifs réalisables en fonction du budget disponible.




Les implantations des cases définies, Siré Timera et Banta Diarra se lancent avec courage dans les préparations des fondations.








Une partie de l'hébergement sera composé de cases traditionnelles construites en banco (brique de terre argileuse, de paille pétrie et séché au soleil).













 La charpente de bambous renforcée par des bois d'eucalyptus puis recouvert de paille selon la technique des Bassaris (ethnie originaire du sud-est du Sénégal à la frontière Guinéenne).

Gabriel Bianquinche et ses deux fils Rigobert ( Salif) et Théo ont réalisé l'ensemble des toits des cases en 15 jours en prenant en compte qu'il y a un mois de travail de préparation pour la paille. 



 

Après deux mois de travail, quatre cases  et une ossature en béton en attente d'une couverture sont sortis de terre. Un grand merci à toute l'équipe...











Les travaux avançant Vulcain (et sa bonne humeur quotidienne) se penche déjà sur la préparation du ferraillage pour le bâtiment centrale qui accueillera les dortoirs, les cuisines, les bureaux et les lieux de stockage.






















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